Le mercredi, c’est Ghibli ! Nouveau rendez-vous sur Kanpai.fr
Analyse des films de Miyazaki et Takahata
J’ai toujours été fasciné par l’univers du Studio Ghibli.
Ma première rencontre avec leurs films s’est faite en 1996, lorsque la chaine Canal+ a eu la riche idée de diffuser Porco Rosso (une révélation) le 28 décembre, alors que la plupart des enfants goûtaient au Disney annuel : Le Bossu de Notre-Dame. Près d’un an et demi plus tard, le 30 mai 1998, je découvrais sur cette même chaîne Mon Voisin Totoro. Et encore quelques mois après, en mai 1999, Le Tombeau des Lucioles toujours sur Canal.
Porco, Totoro et Lucioles : trois chocs culturels qui ont non seulement encouragé mon amour pour le Japon, mais également suscité un intérêt pour le studio Ghibli si immense, qu’il ne s’est plus jamais tari.
Depuis la fin d'année dernière, j'ai mûri ma volonté de retracer cette aventure fantastique à travers les récits de création et des analyses complètes de chacun des films signés Ghibli, en particulier ceux de Hayao Miyazaki et Isao Takahata, mais pas que. Je me suis donc organisé une longue rétrospective de toutes leurs oeuvres, afin de vous offrir un point de vue inédit sur leurs créations.
Cela aura été pour moi une plongée extraordinaire dans un univers que je pensais connaître, qui a su me surprendre à nouveau et, surtout, qui ne cessera jamais de m’émerveiller.
A partir de la semaine prochaine, je vous propose donc de retrouver chaque mercredi sur Kanpai, pendant plusieurs mois, un long article d'informations et analyses sur les films produits par le Studio Ghibli, dans l'ordre chronologique de leurs sorties :
- Le Château 🏯 dans le Ciel - Laputa (1986)
- Mon Voisin Totoro (1988)
- Le Tombeau des Lucioles (1988)
- Kiki la Petite Sorcière (1989)
- Souvenirs Goutte à Goutte (1991)
- Porco Rosso (1992)
- Je peux Entendre l'Océan (1993)
- Pompoko (1994)
- Si tu Tends l’Oreille (1995)
- On Your Mark (1995)
- Princesse Mononoke (1997)
- Mes Voisins les Yamada (1999)
- Ghiblies (2000)
- Le Voyage de Chihiro (2001)
- Le Royaume des Chats 🐈 (2002)
- Le Château Ambulant (2004)
- Les Contes de Terremer (2006)
- Ponyo sur la Falaise (2008)
- Arrietty, le Petit Monde des Chapardeurs (2010)
- La Colline aux Coquelicots (2011)
En amont de la création du Studio en 1985, je vous propose l'analyse de quatre films qui me paraissent éminemment importants dans la filmographie préalable de Hayao Miyazaki et Isao Takahata :
- Horus, Prince du Soleil (1968)
- Panda Petit Panda (1972)
- Le Château de Cagliostro (1979)
- Nausicaä de la Vallée du Vent (1984)
Ce qui devrait, au rythme d'une publication chaque mercredi, nous pousser jusqu'en décembre !
Pour cette rétrospective analytique, je me suis replongé dans chacun de ces films pour étudier en profondeur la signification des messages passés, des informations parfois très discrètes, j'ai analysé le rapport de l'auteur à la création et essayé de comprendre le sens réel des films. Il ne s'agira pas d'effectuer un commentaire linéaire d'explications, mais plutôt de s'arrêter sur les points-clés des longs-métrages qui en sont le coeur du contenu, par exemple : que représente réellement Totoro, Porco redevient-il Marco, Dame Eboshi est-elle vraiment néfaste, pourquoi Chihiro doit-elle travailler, etc ?
Du point de vue occidental, il n'est pas forcément évident de tout déchiffrer si l'on ne possède pas les clés de lecture offertes par la connaissance de la langue et la culture japonaise. Mes analyses s'appuieront généralement sur des points de détails cruciaux distillés dans le texte original japonais et les références mythologiques ou sociétales spécifiques.
Chacun des articles ira donc assez profondément dans le processus de création et notamment dans l'analyse. Il est donc conseillé, pour une meilleure appréciation, de se (re)plonger dans chaque film avant de lire ce que je publierai, afin de partager la réflexion, d'en saisir toutes les nuances et d'en discuter. Pour cela, la collection Ghibli est disponible en DVD (et Blu-Ray pour certains) notamment sur Amazon.fr à prix intéressants.
Une fois tous ces articles d'analyses publiés, il est probable que je propose des articles de traitement plus transversal sur des thématiques communes à plusieurs films du studio, tels que : la place de la femme, la relation à la nature, la marque de la spiritualité, le rôle des animaux, le sens du vol, etc.
Vous noterez que j'ai volontairement écarté certaines des oeuvres spéciales (courts notamment), en particulier les séries pré-Ghibli sur lesquelles ont travaillé Hayao Miyazaki et Isao Takahata, telles que Conan, Fils du Futur (1978) et Sherlock Holmes (1982). Elles feront peut-être l'objet d'analyses un peu plus tard.
J’espère que vous prendrez autant de plaisir à découvrir ou redécouvrir la magie procurée par les films du Studio Ghibli, dans les futures analyses que je vais vous proposer sur Kanpai dès mercredi prochain, en commençant avec Horus Prince du Soleil.
En attendant, si vous souhaitez (re)lire mes avis critiques sur chacun de ce films et vous (re)plonger un peu plus dans l'univers du Studio, n'hésitez pas à consulter mes articles portant le tag "Ghibli".