Une des membres du groupe AKB48 était en fait un homme
Il faut croire que le succès du travesti Conchita Wurst, révélé au concours Eurovision de mai 2014, a fait des émules jusqu’au Japon. Shihori Suzuki (voir photos), membre du célèbre groupe de chanteuses et idols japonaises AKB48, a fait diffuser hier un communiqué de presse précisant qu’elle était née de sexe masculin ! Cette annonce fait suite à celle du 16 janvier qui indique qu’elle quittera le groupe le 30 mai prochain.
Les amateurs les plus avertis savent qu’avant son entrée dans le groupe en juillet 2010 en tant que "stagiaire" (avant de rejoindre l'équipe B en mai 2011 puis la team K en août 2012), Shihori Suzuki avait déjà fait un passage éclair parmi les AKB48 entre décembre 2008 et août 2009. Invoquant des raisons familiales pour expliquer son retrait d'alors, il / elle explique aujourd’hui qu’en fait, il s’agissait du temps nécessaire à effectuer diverses opérations chirurgicales.
Les premières réactions des fans japonais ne se sont pas faites attendre. "Maintenant que je regarde à nouveau ses vidéos, je m'aperçois de la supercherie. Mais pendant des années, j'y ai cru !" disait hier soir l'un d'entre eux, interviewé par la célèbre chaîne AKB TV. Un autre renchérit : "Je dormais avec sa photo dédicacée sur mon oreiller. Je ne sais plus quoi penser de ma sexualité désormais."
Dans une conférence de presse attendue aujourd'hui, Suzuki et son producteur devraient annoncer qu'ils souhaitaient faire évoluer les mentalités, souvent jugées encore très rétrogrades au Japon sur ces sujets. En février, le quartier de Shibuya à Tokyo annonçait ainsi vouloir reconnaître les unions de même sexe ; une décision qui a d'ailleurs connu un écho retentissant dans la presse mondiale.
De manière plus anecdotique, la marque de soutien-gorges rembourrés "Oppai-chan" a d'ores-et-déjà annoncé vouloir offrir un contrat de 15 millions de Yens 💴 à Shihori Suzuki pour promouvoir ses produits. L'intéressé(e) n'y a pas encore répondu.
Note de la rédaction — Comme certain(e)s l’ont deviné, il s’agissait bien d’un article sacrifiant à la fameuse tradition du poisson 🐟 d’avril. Navrés pour tous nos lecteurs qui y ont cru !